Bienvenue sur le journal des expositions en ligne de la Galerie de la Marraine. Les expositions présentent des objets et oeuvres d'art, uniques ou en petites séries, inspirés par les collections et expositions temporaires de musées choisis.
Affichage des articles dont le libellé est Fragments de Fragonard. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Fragments de Fragonard. Afficher tous les articles

lundi 1 février 2016

De Marie à Nicolas...


J-H Fragonard "Jeune femme lisant" (détail) 1772,
New York, The Metropolitan Museum of Art
Aujourd'hui, lundi, jour d'envoi (pour nous) et de réception (pour vous, si vous faites partie des abonnés) de la lettre suivante du roman épistolaire écrit par Anne-véronique Herter pour Fragments de Fragonard.

Lettre suivante, oui, mais surtout cette semaine, dernière lettre de cette correspondance amoureuse entreprise il y a quelques semaines déjà. Le roman touche donc à sa fin. Mais vous avez encore la possibilité de vous y abonner, avant la fermeture de l'exposition en ligne.
Contactez-nous!


Méfiez-vous, mon amour les hommes sont fous, et vous ne me semblez pas faire partie de la même race qu’eux. Ils n’ont rien de rationnel, un simple sourire pour rehausser ma mouche change le plus avare grabataire en un vieux noble fringuant. Là où rien ne saurait les rendre attentifs à la misère du peuple, l’espoir d’une courbe féminine les fait défaillir !

jeudi 28 janvier 2016

Prolongation... et derniers jours!

http://galeriemarraine.wix.com/fragmentsdefragonard
L'exposition en ligne "Fragments de Fragonard" est prolongée jusqu'au dimanche 7 février 2016.

En revanche, si vous n'avez pas vu les tableaux exposés au musée du Luxembourg à Paris, c'est trop tard!


mardi 19 janvier 2016

Roman épistolaire



Hier c'était lundi, et lundi chez nous, c'est jour d'envoi (aux chanceux abonnés) du roman feuilleton épistolaire d'Anne-Véronique Herter.
Hier c'était donc l'envoi de la quatorzième lettre.
Le roman touche bientôt à sa fin. Plus que deux semaines. Il prendra fin en même temps que l'exposition "Fragment de Fragonard", mais vous pouvez quand même vous abonner à ce roman, et découvrir l'histoire de ces deux amants inspirés par les tableaux du peintre.
Contactez-nous!

Un extrait?


"Ma douce fleur, délicatement déposée sous la cloche protectrice et rassurante de votre famille pendant mon voyage, espérant vous retrouver toute à moi dès mon retour… Je découvre ce qui vous arrive et je tremble."

mercredi 16 décembre 2015

Des robes de princesses

Robes Céline Domino, Photo Didier Dargaisse - détail du tableau "la surprise", Jean-Honoré Fragonard
Une nouvelle venue dans l'exposition Fragments de Fragonard : Céline Domino crée des robes pour petites (et grandes) filles, et s'inspire du XVIIIe siècle et de ce peintre qui a si brillamment célébré les fêtes galantes.
Vous pouvez voir le modèle proposé dans la galerie en ligne, sachant que Céline travaille sur commande.

http://galeriemarraine.wix.com/fragmentsdefragonard#!celine-domino/c10z8
Robe Céline Domino

Depuis 8 ans, Céline Domino réalise des robes de princesse haut-de-gamme pour faire du jeu de déguisement des petites filles, un moment de rêve. La mode du XVIIIe siècle est une large source d'inspiration : elle puise ses idées dans ses souvenirs d'études d'Histoire de l'Art.

vendredi 11 décembre 2015

Des nouvelles des participants à l’exposition "Fragments de Fragonard" et leur actualité


FIBULINE (la créatrice de la collection Oh my garden) propose une petite vente sur Internet aujourd’hui même et jusqu’à dimanche 22h:

www.facebook.com/Poésie-de-papier-1730912197132656 

 *******************

mercredi 18 novembre 2015

Légères couronnes et délicates floraisons

Besoin de légèreté en ces temps troublés.

Une couronne de fleurs roses par Florence Chardigny et un détail du tableau Venus & Cupidon de Fragonard (National gallery of Ireland) pour vous dire que l'exposition "Fragments de Fragonard" accueille de très jolies parures de cheveux florales (textiles) de cette modiste aux doigts de fée.

Couronne, Florence Chardigny - Venus & Cupidon (detail), Fragonard, National gallery of Ireland



à gauche : Barrette Petite fleur en bouton fuchsia - Florence Chardigny
à droite : Les amants heureux (detail) Fragonard, Norton Simon Museum  
Florence Chardigny est amoureuse des formes, des matières, et crée des chapeaux et des ornements de tête féminins actuels et délicieux.

Elle est riche d'un savoir-faire traditionnel, auquel elle allie inspirations contemporaines. Dans son atelier, elle travaille de jolies matières avec soin et patience. On y croise pailles et  feutres, perles et étamines, cristaux, plumes, coquillages et mousselines, pétales et rubans, tout comme fils à broder, teintures et patines.

Elle reçoit sur RDV à son atelier, qui fait partie du réseau Ateliers d’Art de France (qui oeuvre pour la promotion des métiers d’art).


Charmée par les techniques de fabrication des fleurs en soie qu’elle explore actuellement, l’univers féminin et fleuri de Fragonard a été naturellement une source d’inspiration pour ses dernières créations.


Détails des tableaux  La surprise ou la rencontre - et La déclaration d'amour - Frick Collection , Fragonard
Au centre :  Grande fleur rose pâle - Florence Chardigny

***********
Vous pouvez retrouver les pièces réalisées pour Fragments de Fragonard sur la page qui lui est dédiée (CLIC!) et la contacter via son site :  www.florence-chardigny.com

mercredi 21 octobre 2015

Auteur invité : Sabine Feliciano, "La culotte au 18e siècle?"

Sabine Feliciano présente dans la Galerie de la Marraine, à l'occasion de l'exposition "Fragments de Fragonard", sa vision de L'escarpolette. Il s'agit d'une culotte rebrodée, et encadrée. 
Elle est l'auteur de cet article, que je publie aujourd'hui.

*** 

En 2011 a été présentée l'exposition "Le XVIIIème siècle au goût du jour", Couturiers et créateurs de mode au grand Trianon – Château de Versailles, Grand Trianon.
Une cinquantaine de modèles de grands créateurs contemporains dialoguaient avec les costumes et accessoires de mode du XVIIIème, comme les bijoux.
Les pièces présentées provenaient des maisons de couture et des collections de Galliera, le musée de la Mode de la Ville de Paris, qui co-organisait l’exposition avec le château de Versailles.
Étaient présentées des robes dont une inspiré de Fragonard, mais voila, ce top-modèle portait-elle une culotte ?...



A gauche : Robe « Doutzen Kroes » en taffetas de soie rose changeant, inspirée par Fragonard, Maison Christian Dior, Haute Couture, automne/hiver 2007/2008 – Collection archives de la Maison Dior © Marcio Madeira/Zeppelin - Au centre : Robe en moire et velours rouge paré de broderies, Maison Christian Dior, robe Haute couture automne/hiver 2004/2005 – Collection archives de la Maison Dior© Marcio Madeira/Zeppelin - A droite : Robe « Constellation » en tulle changeant brodé de cristal et de jais, Thierry Mugler, Haute couture Automne/Hiver 1997/1998 - Collection archives de la Maison Thierry Mugler. © Marcio Madeira/Zeppelin

 ***



Les accessoires de mode du XVIIIème siècle 

Parce qu’ils étaient essentiels au XVIIIème siècle, les accessoires occupent une place importante. Le bijou, particulièrement, qui à la cour était indissociable du costume d’apparat. La Baronne d’Oberkirch décrivait avec émoi l’entrée de la famille royale à un bal en 1782 : "C’est magnifique par la quantité et l’éclat des bijoux, par les broderies d’or et d’argent, par la richesse des étoffes".
Moins prestigieux mais tout aussi indispensables étaient les dentelles, rubans, passementeries et autres colifichets.

C’étaient les marchandes de mode qui permettaient d’enrichir les robes d’autant de garnitures. Elles se rendaient souvent chez les coquettes et ces rencontres, dans l’intimité des appartements, faisaient et défaisaient les modes d’un instant.

Les marchandes de mode étaient à l’origine de toutes les tentations et de dépenses effrénées. N’a-t-on pas reproché à Rose Bertin, marchande de mode de Marie-Antoinette d’avoir ruiné la reine ? Comment ne pas parler d’un accessoire sans parler de la culotte. Et bien voila, la culotte n’est pas un accessoire. Elle n’existe pas. Du moins qu’en est-il de son histoire ?


Petite Histoire

Vêtement puis sous-vêtement, elle a connu bien des péripéties la petite culotte avant d’atterrir sur nos croupions. La culotte, est, dans son sens premier, un vêtement d’homme. Sorte de pantacourt, elle est portée par ces messieurs de la haute société pendant l’Ancien Régime. Pour ces dames, la culotte est réservée aux vieilles dames, aux malades et aux servantes lorsqu’elles font les carreaux mais aussi aux femmes dites « aux mœurs légères ». S'il est apparu dans une notion première de confort, l'évolution de sous-vêtement est par contre étroitement liée à l'hygiène.
Car oui, la bienséance voulait que les femmes vertueuses de l’époque ne portent pas de culottes à partir de leurs 14 ans. Avant cela, les petites filles étaient autorisées à porter une sorte de panty bouffant en coton.

Nues sous leurs jupons, furent les femmes pendant une très longue période de l’Histoire : du Moyen Âge jusqu’au XIXème siècle. Cette absence de culotte à l’époque existait pour plusieurs raisons : tout d’abord, parce que la bienséance avait dit que c’était comme ça et puis c’est tout, ensuite, on trouvait que cela était plus hygiénique. Leur seuls sous-vêtements étaient une espèce de chemise de soie ou de toile et parfois un jupon supplémentaire par-dessus.
La femme du XVIIIe siècle ne porte plus de caleçon et est donc à nouveau nue sous ses multiples jupons qu’elle dévoile ainsi que sa chemise.
Les jupons se portent sous la robe à la française, sur les paniers ; le jupon de dessus est toujours visible et a fonction de jupe. Les jupons de dessous, faits dans des tissus plus humbles, se placent sous le panier. Plus on avance dans « l’effeuillage » des jupons, plus leur nom est révélateur de l’intimité : la «modeste», le «fripon» et enfin la «secrète». Le panier doit son nom à son aspect qui accentue la rondeur des hanches et la largeur de la jupe. C’est Catherine de Médicis (1519-1589) qui lance la mode du pantalon ou «brides à fesses» à la Renaissance. Elle aurait emprunté cette mode aux courtisanes vénitiennes. Mais n’allez pas penser que le caleçon était seulement utilisé pour des raisons d’hygiène et de pudeur (c’est la mode du vertugadin, qui pouvait faire découvrir trop fortement l’intimité féminine).
Il était destiné à être vu des autres. Choisi avec goût par ces dames et fabriqué avec de luxueux tissus, le caleçon était visible lors de promenades à cheval ou dans les escaliers. À la fois dessous protecteur et objet de convoitise pour les regards, le caleçon mettait en valeur les cuisses. Mais cette mode est très courte et les femmes sont de nouveau nues sous leurs jupons à partir du XVIIIème siècle.

C’est un monsieur, créateur d’une marque bien connue qui a imaginé et commercialisé la petite culotte que l’on connait aujourd’hui : Pierre Valton, qui ouvrit en 1893 son atelier de sous-vêtements… lequel deviendra, en 1920, Petit Bateau.

Création Sabine Feliciano. La culotte du XXIe siècle ou fantasme des jupons perdus.

C'est "Le petit jeu du hasard". Hommage au regard qui dans l'ombre surprendra la beauté qui le mettra en joie.
Un moment fugace mais à répétition, dévoilant au regard du spectateur, sous la masse mousseuse des jupons, ce qui aurait du resté caché. Une lecture actuelle d’un siècle fantasmé. Chacun adapte l’époque à sa sensibilité en y montrant sa propre lecture. Ici l’inspiration est libre et débridée du regard posé sur la toile "les hasards heureux de l'escarpolette".

A gauche : Paire de souliers en cuir brodé au fil d’argent – vers 1730 – Collections Galliera © EPV J-M Manaï, C. Milet, A droite : Éventail plié « Renaud et Armide » en feuille en papier gouaché à rehauts d’or, monture en ivoire peint et doré – Vers 1730 – Collections Galliera © EPV/J-M Manaï, C. Milet
Sabine Feliciano :
site : www.wildtextileworld.com
blog : www.400coups.net
FB : www.facebook.com/sabine.feliciano.5

Merci Sabine! 

jeudi 15 octobre 2015

Le résultat du concours

Le tirage au sort a bien eu lieu hier soir, comme promis, mais la publication a quelques heures de retard.
Enfin voici les noms des dix gagnants au concours " Fragments de Fragonard":

- Christophe Couillard
- Maïma Sarciaux
- Emmeline Langlet
- Thierry Thevenin
- Hélène Loret
- Nérina Denais
- Anne Lise Loubiere
- Marie Alster
- Olivia Ferrand
et - Caroline Lagarde

Ils ont gagné un abonnement hebdomadaire digital au roman d'amour épistolaire écrit par Anne-Véronique Herter, inspiré par les tableaux de Fragonard.

(Note aux gagnants : n'oubliez pas de nous donner votre adresse email!)

Un extrait des textes parsemant l'exposition "Fragonard amoureux" qui a lieu en ce moment au musée du Luxembourg à Paris.

mardi 6 octobre 2015

Un petit jeu?...


Participez à notre jeu-concours : 
partagez et tentez de gagner 
1 des 10 abonnements au feuilleton épistolaire, 
Écrit par Anne-Véronique Herter 


Pour cela :
1 - Partagez cette image sur votre blog, 
2 - Laissez nous un commentaire pour nous indiquer votre participation. 

Vous pouvez également jouer via la page Facebook.
  • Le concours se déroule du 6 au 13 octobre 2015 
  • Le tirage au sort, qui déterminera les 10 gagnants, aura lieu le mercredi 14 octobre 

Le roman n’est disponible pour l’instant que sur abonnement mail hebdomadaire.
Durée de l’abonnement : 4 mois.
Vous recevrez donc pendant 4 mois chaque semaine une lettre de l’un puis de l’autre des deux protagonistes de l’histoire.

Page du règlement

lundi 5 octobre 2015

Correspondances amoureuses

Le jeu de la correspondance amoureuse est bien représenté dans les tableaux de Fragonard, et l'on se surprend à se demander ce que contiennent ces missives.
Innocentes? Erotiques? Sensuelles? On peut tout imaginer, et c'est bien ce qui a traversé l'esprit de l'écrivain Anne-Véronique Herter lorsqu'elle s'est penchée sur la question.
Qui est l'auteur? Et qui est cette charmante jeune personne qui lit, émue, un courrier qui lui est visiblement destiné? Elle est représentée assise, souriante, les joues roses et la gorge souvent très décolletée, lisant ces mots d'amour; mais que sait-on d'elle? Et de son mystérieux correspondant?... Nous voilà autant voyeurs que simples spectateurs, surprenant un moment intime, un geste furtif.


Anne-Véronique Herter a imaginé leur histoire, et Frédérique Thyss-Travert a calligraphié leurs mots...
En vous abonnant, vous découvrirez chaque semaine pendant quelques mois, l'histoire amoureuse d'un joli couple du 18ème siècle -peut-être ceux-ci, peut-être d'autres encore- inspirée par les tableaux de Fragonard.

Et voilà que la Galerie de la Marraine et Anne-Véronique Herter vous proposent de gagner un abonnement à cette correspondance amoureuse! Dès demain, vous en saurez plus...

PS : Sur le tableau de droite, "Le billet doux" dit aussi "La Lettre d'amour", la jeune fille représentée serait la fille du peintre Boucher, Marie-Emilie, et on reconnaîtrait le nom de son fiancé sur le billet joint au bouquet de fleurs.

jeudi 24 septembre 2015

Des cages et des oiseaux

   Au milieu des jardins peints par Jean-Honoré Fragonard, au milieu de toutes ces fleurs, on trouve parfois une cage, vide de tout oiseau, toujours la même, une sorte de boîte dont les parois sont formées de claies. Pas du tout une de ces cages ouvragées, mais plutôt simplement un contenant permettant de transporter un volatile.

    Le symbolisme de la cage est à rapprocher de celui de l’oiseau, symbole masculin s’il en est, (rappelons nous l’expression désuète qui consiste à désigner aux petits garçons leur sexe comme un "petit oiseau") Et Fragonard s’en est amusé dans quelques unes des scènes des ses tableaux. Le féminin pour la cage et le masculin pour l’oiseau n’en sont alors que plus significatifs.


   Au centre, le détail du haut est la libération d’un oiseau ("Jeune fille délivrant un oiseau de sa cage", Musée Fragonard, Grasse), tandis que celui du bas ("Les amants heureux", Norton Simon Museum, Pasadena) est extrait d’une scène où « le berger présente entre ses mains une blanche et fidèle colombe, qui aspire à rejoindre le nid brandi haut par la jeune bergère. De l’autre main, celle-ci tient discrètement la corde qui déclenche le piège à oiseaux situé en contrebas : manière de signaler que, si la colombe n’est pas fidèle, des remplaçants sont faciles à trouver. » (source)

   Tout en délicatesse, Sophie Touret a réalisé un oiseau qui aurait pu s'échapper d'une de ces cages, tandis que Isabelle Bonte, qui travaille le fil de fer d’une main adroite et sensible a interprété la cage en y intégrant les roses, fleurs préférées du peintre.
Tous deux sont présentés dans l'exposition en ligne Fragments de Fragonard.

lundi 21 septembre 2015

Pomme!


La mosaïste Véronique Aadli a extrait la pomme du célèbre tableau "le Verrou" de Fragonard, en ce moment à l'affiche de l'exposition qui a lieu au musée du Luxembourg.

Fragonard : Le Verrou, musée du Louvre, Paris


Retrouvez la pomme sur le site www.fragmentsdefragonard.com
Retrouvez Véronique Aadli sur son blog  : http://veroniqueaadli.canalblog.com/

vendredi 3 juillet 2015

Jaunes versus Roses



Jaunes/Roses.... Saurez-vous dire d'où sont tirés ces détails? et je ne parle pas seulement des tableaux (trop facile!), mais aussi des pièces contemporaines!

*
**
***


Je vous aide? Regardez donc chez Mélanie Bourlon et chez Bonne Maison!