Bienvenue sur le journal des expositions en ligne de la Galerie de la Marraine. Les expositions présentent des objets et oeuvres d'art, uniques ou en petites séries, inspirés par les collections et expositions temporaires de musées choisis.

mercredi 22 juin 2016

Les monstres, Jérôme Bosch, Nelleke de Noo, Papier à êtres et Sylvain Bossut

Jérôme Bosch : détail du Dernier Jugement Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices Jérôme Bosch : détail du Dernier Jugement
Jérôme Bosch : à gauche et à droite, détails du Dernier Jugement, au centre, détail du Jardin des Délices

S’il y a bien un type de créatures qui vient à l’esprit lorsque l’on pense à l’univers de Jérôme Bosch, ce sont ces chimères, ces monstres, mi-humains, mi-animaux - oiseaux, batraciens, reptiles. Ces "représentations de figures monstrueuses construites à partir de gravures de bestiaires du Moyen-âge, ponctuent son oeuvre dans des paysages chaotiques" (Le monde des arts)
Symboles de vices, de péchés, tortionnaires dans ses mondes infernaux, ils représentent pour le peintre une part de l’humanité, non pas "telle qu'elle apparait vue du dehors, mais telle qu'elle est dedans, à l'intérieur" (Père José de Sigüenza, XVIIe siècle).

Pour l’exposition « d’Inspiration Jérôme Bosch », Nelleke de Noo, le duo Papier à êtres, et Sylvain Bossut ont chacun donné leur propre interprétation de ces chimères, tantôt inquiétante, tantôt énigmatique.

Nelleke de Noo : Tree Creature 2, exposition "d'Inspiration Jérôme Bosch", Galerie de la Marraine Papier à êtres : Oiseau gris, exposition "d'Inspiration Jérôme Bosch", Galerie de la Marraine Sylvain Bossut : projet de chimère, exposition "d'Inspiration Jérôme Bosch", Galerie de la Marraine
De gauche à droite : Nelleke de Noo, Papier à êtres, Sylvain Bossut 

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Vous pouvez bien sûr retrouver ces chimères dans l’exposition en ligne "d'inspiration Jérôme Bosch", qui présente des œuvres d'art, des pièces d'artisans-créateurs et de petites entreprises inspirés par l'univers du peintre.
L'exposition en ligne durera jusqu'au 31décembre 2016, fin de l'année Jérôme Bosch -500 ans de la mort de l'artiste- en parallèle et indépendamment de l’exposition présentant les peintures et dessins de l'artiste qui fut présentée à Bois-le-Duc aux Pays Bas puis au musée du Prado à Madrid actuellement.

samedi 18 juin 2016

Les corbeaux de Jérôme Bosch et celui de Sabine Feliciano :

Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau central, musée du Prado, Madrid Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau central, musée du Prado, Madrid Jérôme Bosch : femmes et corbeaux dans le bassin central, détail du Jardin des Délices, panneau central, musée du Prado, Madrid
Jérôme Bosch : détails du Jardin des Délices, panneau central

Volant dans le ciel bleu sans trace de nuages du Jardin des Délices, posés dans un jardin à la pelouse impeccable, les corbeaux et autres oiseaux noirs de Jérôme Bosch sont les taches sombres et inquiétantes dans un paysage qui semble idyllique, où s'ébattent hommes et femmes, animaux, oiseaux et poissons, griffons et sirènes.

Des corbeaux, oiseaux de mauvais augure dans un paysage de plaisirs charnels, entre le paradis et l’enfer dans le triptyque de Bosch…

Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau central, musée du Prado, Madrid Sabine Feliciano : Écorché Corbeau - Exposition "d'Inspiration Jérôme Bosch", Galerie de la Marraine
Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau central - Sabine Feliciano : Écorché Corbeau

Sabine Feliciano, braconnant dans le Jardin des Délices, en a attrapé un et l’a dépecé, cadavre disséqué, aux organes roses comme les architectures étranges du peintre.

Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau central, musée du Prado, Madrid Sabine Feliciano : Écorché Corbeau - Exposition "d'Inspiration Jérôme Bosch", Galerie de la Marraine
Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau central - Sabine Feliciano : Écorché Corbeau, détail

Une dissection qui rappelle les tortures des suppliciés de l'enfer, infligés par des créatures chimériques à têtes d'oiseaux ou de batraciens aux hommes en état de pêché mortel.

Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau de droite, musée du Prado, Madrid
Jérôme Bosch : détail du Charriot de foin, panneau de droite, musée du Prado, Madrid
Jérôme Bosch : détail du Jardin des Délices, panneau de droite, musée du Prado, Madrid
Jérôme Bosch : à gauche et à droite : détails du Jardin des Délices, panneau de droite - au centre : détail du Charriot de Foin, panneau de droite - musée de Prado, Madrid


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Vous pouvez bien sûr retrouver cet Ecorché de Corbeau dans l’exposition en ligne "d'inspiration Jérôme Bosch", qui présente des œuvres d'art, des pièces d'artisans-créateurs et de petites entreprises inspirés par l'univers du peintre.
L'exposition en ligne durera jusqu'au 31décembre 2016, fin de l'année Jérôme Bosch -500 ans de la mort de l'artiste- en parallèle et indépendamment de l’exposition présentant les peintures et dessins de l'artiste qui fut présentée à Bois-le-Duc aux Pays Bas puis au musée du Prado à Madrid actuellement.

mardi 7 juin 2016

La housse de chaise de jardin de Thomas Dewynter: "Garden Party with Hubert Robert"

Thomas Dewynter : housse de chaise de jardin «  Garden Party with Hubert Robert », exposition Sur les traces d’Hubert Robert, Galerie de la Marraine
Thomas Dewynter :
housse de chaise de jardin
"Garden Party with Hubert Rober"
Peintre de jardins, réels ou imaginaires, de paysages parsemés de ruines pittoresques et de scénettes quotidiennes, Hubert Robert fut aussi concepteur de jardins
Après avoir passé dix ans en Italie où il se passionne pour les monuments antiques et ceux de la Renaissance et où les jardins des villas à l’abandon sont pour lui une révélation, il rentre en France et séduit la haute société. 
Nombreux sont alors les amateurs de jardins qui font appel à ses talents « pour redessiner leurs parcs dans le nouveau style dit "pittoresque", c'est-à-dire "digne d'être peint". Le marquis de Girardin à Ermenonville et le marquis de Laborde à Méréville firent partie de ces riches commanditaires pour qui l'artiste peignit les lieux auxquels il travaillait à leur nouvel ordonnancement »¹ 



Hubert Robert : Le château et le parc de Méréville, (1786-1787) photo © Benoit Chain, Musée du Domaine départemental de Sceaux
Hubert Robert : Le château et le parc de Méréville, (1787) - photo © Benoit Chain, Musée du Domaine départemental de Sceaux

Hubert Robert fut également créateur de mobilier pour la Laiterie de la Reine de Rambouillet, et ses fauteuils de bois sombre réalisés par George Jacob peuvent nous rappeler le mobilier contemporain de jardin en teck.

Hubert Robert : siège Curule, Georges Jacob, (1787) photo © RMN-Grand Palais (Château de Versailles) Hubert Robert : Jet d'eau du bosquet des muses, Marly © RMN-Grand Palais (Château de Versailles)
Hubert Robert, à gauche : Siège curule, 1787,Laiterie de la reine, Rambouillet - à droite : Le jet d'eau du bosquet de Marly

Pour l’exposition Sur les traces d’Hubert Robert, l’architecte d'intérieur et designer Thomas Dewynter s’est emparé d’un symbole du mobilier de jardin quasi universel : la chaise en plastique, et l’a recouverte d’une housse élégante, imprimée de paysages d’Hubert Robert et garnie de passementerie à pompons.
Il s’est amusé à souligner le contraste entre l’objet de fabrication industrielle et cette housse paysagée, comme une toile de peintre.

Thomas Dewynter : housse de chaise de jardin «  Garden Party with Hubert Robert », exposition Sur les traces d’Hubert Robert, Galerie de la Marraine
Thomas Dewynter : housse de chaise de jardin "Garden Party with Hubert Robert"

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Vous pouvez bien sûr retrouver cette housse de chaise dans l’exposition en ligne "Sur les traces d’Hubert Robert", qui présente des œuvres d'art, pièces d'artisans-créateurs et de petites entreprises inspirés par l'univers du peintre-paysagiste.
L'exposition en ligne durera jusqu'au 3 octobre 2016, en parallèle avec l’exposition exposant les peintures et dessins de l'artiste qui fut présentée au musée du Louvre au printemps, et qui rejoindra la National Gallery of Art de Washington fin juin.